Puisqu'on ne semble pas (encore) retrouver de photos d'elle, difficile de l'évoquer dans les albums du site. Elle vaut pourtant son pesant d'or !
A part Pascal et moi qui se souvient de la fameuse tante Emma (GILLET de son nom de jeune fille) mariée à Léon NAUDIN qu'elle appelait tendrement "mon Léon".
On était chez elle toujours les bienvenus. Pas besoin de réclamer quoi que ce soit: le café était toujours sur la table pour les femmes, et la gnole toujours prête pour les hommes.
Ah oui la "Tante Emma" ausi surnommée "Temma" habitait la rue de Loison, actuellement maison de Marcelle MOREAU née DEHOUSSE, sa nièce.
Emma était aussi la personne qui faisait les piqûres. Il parait qu'elle faisait mal. Emma m'a gardé aussi quand j'étais petit. Je revois encore sa cuisine qui était comme dans la plupart des maisons, la principale pièce de vie. A gauche, des chaises jalonnaient le mur et dans l'angle de la fenêtre, un poste de radio électrique sur un petit meuble. De l'autre côté de la fenêtre un fauteuil Voltaire rouge, près de l'évier, dont un dont un bras était cassé. Quand j'étais petit je le faisais toujours tomber et m'amusais à faire rouler de ses roulettes ce vieux Voltaire jusqu'à ce qu'une roulette tombe dans un trou du parquet ! Mais Emma ne riait pas et moi ça m'amusait... le grand buffet 2 corps peint en blanc dominait la cuisine et pour terminer la fameuse cuisinière à bois en fonte couleur verte, qu'elle aimait attiser. La pauvre Emma perdait de plus en plus la vue, et faisait des bêtises et lorsqu'on est gosse on rit bêtement sans comprendre "pourquoi" Je la revois gratter sans cesse le feu avec son crochet... Puis sur la table cette fameuse boite à gâteau en fer ronde, l'image représentait une fontaine je crois.. Cette simple boite était présente lorsque du monde venait boire le café. Surtout les dimanches. On disait qu'on allait "à la cour" je me demande d'où vient cette expression ? Chaque dimanche c'était le rendez-vous des "Anciens" chez Emma : ses soeurs, sa belle soeur Anna GILLET, Mme NOEL et ses deux filles. Sa rue était surtout le dimanche animée de passants qui allaient et venaient au cimetière. A cette époque les fenêtres étaient ce que sont aujourd'hui nos écrans de télévision : une distraction. Emma vers ses dernières année se promenait dans le village avec sa charrette à quatre roues qui lui servait de guide.. Là encore je rigolais bêtement quand je voyais notre pauvre Emma aller n'importe où avec.
Ceci peut sembler ironique, mais au fond c'est avec plein de tendresse que j'évoque à la volée ces quelques lignes. Emma j'aimais beaucoup aller chez elle... Je me souviens un midi, elle m'avait mis dans un verre une petite goutte de vin rouge avec de l'eau et du sucre et elle riait en me voyant trinquer avec elle
Chaque fois que je passe devant sa maison, je repense à Emma. Merci Laurence d'avoir permis d'évoquer ses bons souvenirs.
Le terme on va "a la cour" vient du fait que Madame NOEL et ses deux filles habitait La Cour cette cour si belle ou il y avait deux fermes une exploitée par les JACQUEMOT et une Exploitée par Mr et Mme NOEL qui en était propriétaire avant que d'aller habiter sur le chemin d'Eton. Par la suite c'est Monsieur Emile DUCHET qui a exploité cette ferme ainsi que les dépendanses du chemin d'Eton. car en fait elles se rendaient chez l'une ou chez l'autre après s'être rendu chez Emma.
Merci pour toutes ces précisions. Petite rectification, l'époux d' Emma s'appelait Léon. Justin est son deuxième prénom. Au quotidien et pour la famille c'est Léon qui était utilisé. La correspondance d'Emma qui lui a survécu en témoigne encore.
Revenons sur "La Cour" oui elle était magnifique cette cour avec ses deux fermes vis à vis. Je ne pourrais pas dire qui étaient avant les JACQUEMOT et les NOEL. Ce qui est certain Madame NOEL (son prénom m'échappe) ne pouvait pas aller avec ses filles chez la tante EMMA en 1931, Denise est née vers 1940 1942 et Elisabeth vers 1945 1946.
En 1952, 1953 et 1954 j'allais au catéchisme chez la tante Emma qui était déjà au chemin de Loison et je crois que la famille NOEL a du quitter la ferme de la cour vers 1957 C'est Mr DUCHET Emile qui les a remplacé. J'habitais en face de cette ferme de l'autre côté de la route dans une maison qui appartenait à des grands-parents de Mr Jacques MAIRE. Je n'affirme pas je suppose que lorsque ces Dames allaient le dimanche chez tante EMMA elle choisissait l'endroit où elles voulaient aller et disaient on va à "La Cour" pour dire chez NOEL.
Petite rectification: Maurice NOEL 1906-1961 et son épouse Madeline née MENEU 1907-1975 résidaient rue d'Eton en 1968 Tout comme son père qui était charron et sa mère qui qui habitaient rue d'Eton en 1926: Julien Louis NOEL 1861-xxxx Denise Flavie NOEL née NAUDIN 1876-1930
Maurice en 1926 était charron chez son père
C'est son oncle et sa tante qui étaient cultivateurs à la ferme de la cour: Jules NOEL 1871-1916 Ernestine Louisa NOEL née GOUSSET 1867-1949
Ils avaient 2 enfants: Nelly Marie Octavie NOEL 1899-1900 Numa Julien Ghislain NOEL 1902-1910
Ernestine Louisa NOEL née GOUSSET étant veuve depuis 1916, elle n’exerçait plus en 1926 mais résidait toutefois rue de la Cour.
C'est du côté de la mère de Jules NOEL que provenait la ferme Françoise Elise NOEL née NAUDIN 1836-1872 fille de Jean Louis NAUDIN 1806-1855 Marie Barbe NAUDIN née JAMIN 1805-1883
et non du côté NOEL, étant donné qu'ils étaient tous charrons et non cultivateur
Dans les recensements de 1926 1931 et 1936 ont ne précise pas "ferme de la cour" mais "rue de la cour" qui part de la ferme jusque la rue Gilbrin ont il relève les famille GRAVAISE, DUVOYÉ ARTISSON NAUDIN etc...
Léon NAUDIN et Emma GILLET étaient cultivateurs rue de Lavaux en 1926, ensuite ils étaient à la cour en 1931 et vendront leur train de culture le 9 février 1937
En 1931 Henri JACQUEMOT et Marcelle ARTISSON son épouse, parents de Pierrot avait déjà repris la ferme de la cour.
Je reviens plus tard apporter d'autres précisions...