Le prieuré d'Amel sur l'Etang

Pascal GROSDIDIER, lundi 15 juin 2009 - 12:55:00



Le prieuré d'Amel sur l'Etang
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En 959, la comtesse Hildegonde, veuve de Renaud de Verdun, fonda en l'église Saint-Piere d'Amel, une collégiale de douze chanoines et fit de cet établissement diverses donations.
Son petit-fils, Conrad légua, en 982, à l'abbaye de Gorze tout ce qu'il possédait en Lorraine. Les Bénédictins de Gorze, devenus seigneurs d'Amel, établirent dans l'église, un prieuré de leur ordre. Ils transportèrent en l'église Saint-Martin le service paroissial.

Raimbert, évêque de Verdun, sanctionna ces arrangements par sa chartre de 1032.
En 1055, l'évêque Thierry concéde au prieuré d'Amel, la collation de l'église Saint-Martin et en 1064, celle des églises de Jeandelize et Domprix.
En 1095, Garnier, abbé de Gorze eut à se plaindre de son avoué. L'éveque de Metz, Popon, se rendit sur place et à son retour à Metz, établit un réglement déterminnant les droits et pouvoirs de l'abbé et de l'avoué d'Amel.
Le pape Eugène III, à Trêves en 1148, ratifia cet accord ancien et confirma la possession du prieuré d'Amel, de l'église paroissiale et de ses chapelles, à l'abbaye.
De 1051 à 1156, chaque pape en exercice, confirma la propriété d'Amel à l'abbaye de Gorze.

En 1126, le 22 octobre, Henri de Vinchester, évêque de Verdun, confirma cet accord. L'année suivante, il unit à l'abbaye, l'église de Senon et ses dépendances. Cette union maintenait le droit du prieuré sur la nouvelle église. L'abbé de Gorze céda vers 1165, ses droits sur Senon à l'abbé d'Amel.
En 1152, Albéron, évêque de Verdun, donna à l'abbaye la chapelle d'Ornel, bâtie sur une propriété du prieuré, sous condition que le prieuré garde ses droits sur la dite-chapelle. Il confirma par la même occasion, la donation de l'autel de la chapelle de Senon.

En mai 1269, un traité d'accord fut signé entre Thiébaut, comte de Bar, l'abbé de Gorze et le prieur d'Amel. Par ce dernier, moyennant quelques concessions, le comte se devait de protéger et de garder le prieuré, et à s'engager à ne pas le mettre en d'autres mains, mais à le défendre contre tous.
Au cours du XIIIème Siècle, le prieuré reçut de nombreux dons de la part des seigneurs et des riches propriétaires de la région.

Quand les Bénédictins eurent obtenu des papes et des évêques des chartres de confirmation de propriété, ils purent jouir paisiblement de leur domaine aggrandi. Ils s'empressérent de donner à l'ancien manoir d'Hildegonde et de Conrad les formes monastiques. Ils firent disparaitre les anciennes fortifications du château, construisirent une maison conventuelle (relative à la vie d'une communauté religieuse) avec cloître, préau, cour....

L'authentique oratoire de Saint-Pierre subit quelques changements. Bâtie au Xème siècle, elle était de style roman. Son clocher s'élevait sur la travée et il y avait trois cloches moyennes. Construite en parralèle avec l'église Saint-Martin, elle était reliée à cette dernière, entre les deux clochers, par une galerie couverte. Une de ses portes ouvrait sur l'église Saint-Martin. Il est dit que ""Ces deux églises s'élevèrent, vécurent et disparurent dans le même temps. L'une, Saint-Pierre, en mourant, donna une nouvelle vie à l'autre, Saint-Martin, en 1782"".
Près de cette église, ils élevèrent la grosse tour appelée "tour des Bénédictins",voisine de l'auditoire ou salle des audiences. Ces derniers servaient d'observatoire, de salle d'archives et de chambre de réunions. Plusieurs fois dans l'année, il s'y tenait les "plaids-annaux", assemblées où se traitaient toutes les affaires du moment.

Pendant plus de cinq siècles, les Bénédictins occupèrent prirent soin du prieuré. Ils y maintinrent la règle sous la direction d'un prieur, choisi parmi les moines de Gorze.
Au XVIème siècle, le prieuré tomba en décadence, suite aussi aux guerres et aux misères de cette époque.
En mai 1566, le cardinal de Lorraine, abbé commendataire de Gorze, vint au prieuré et visita la petite église Saint-Pierre qu'il trouva en piètre état. Il la menaça d'interdiction et ordonna les réparations les plus urgentes et l'achat d'ornements, de linges indispensables à la célébration du culte en toute décence.

En 1572, la sécularisation de l'abbaye de Gorze et la fondation de l'université de Pont-à-Mousson, eurent pour conséquence la transformation du prieuré d'Amel. Ses revenus et ses dépendances servirent de dotation à la nouvelle université et détachées de l'abbaye, confiée aux Jésuites. Le pape Grégoire III ratifia définitivement cette dotation par une bulle en 1581. Par cette bulle, le prieur François DE BEAUCAIRE avait obtenu ce bénéfice en "commende par concession ou dispense apostolique" et le conservait jusqu'à sa mort, ce qui explique le retard de prise de possession par les Jésuites du prieuré. Ils ne présentèrent leur demande de prendre possession du prieuré au duc de Lorraine, qu'au 9 mai 1588. L'évêque accorda sa permission le 19 mai suivant après s'être entendu avec le Provincial.
Après la mort du dernier prieur, Charles III, duc de Lorraine, par lettres du 19 mai1591, permit la prise de possession immédiate et le surlendemain, le procureur du recteur de l'Université de Pont-à-Mousson vint à Amel et prit, au nom du recteur, devant témoins, possession effective et réelle du prieuré Saint-Pierre et de ses revenus.

L'administration du prieuré revint au P. Recteur de l'Université et il chargea pendant quelques années le curé d'Amel ou des chapelains de desservir l'église et d'acquitter les services religieux du prieuré. En 1591 et 1593, Le Recteur prit un arrangement avec Jean MANGIN, prêtre et curé d'Amel pour la desserte du prieuré pendant un an. Cet accord était rendu par le curé d'Amel moyennant vingt-sept francs barrois, six quartes de blé, trois chars de bois et un arpent de bois, payés de trois mois en trois mois par ledit prieuré.

Par la suite, la maison priorale devint une résidence habitée ordinairement par deux religieux. C'était pour la Compagnie de Jésus comme une maison de campagne, où les sujets malades, âgés ou fatigués, venaient se reposer et reprendre des forces. Dans ce but, les propriétés voisines étaient ornées de jolies promenades, formées, vers 1710, par des plantations d'arbres, des bosquets.....

En 1591, le prieuré, faute d'entretien, se trouvait dans un triste état de délabrement. Des réparations urgentes s'imposaient dans les batiments et usines d'Amel, on le fit au compte des héritiers du dernier commendataire en 1592, François DE BEAUCAIRE, pour la somme de 814 francs 7 gros et 2 blancs.
Les Jésuites supprimèrent le cloître et rebâtirent l'aile ouest, où se trouve encore la cuisine avec sa grande cheminée à colonnes de marbre noir. En 1699, ils le remirent pratiquement à neuf et terminèrent les travaux en 1700.

Au XVIIème, malgré les calamités de l'époque, le prieuré devint prospère sous la direction des Jésuites et s'enrichit de nombreuses acquisitions, entre autre l'acquisition de la cense et la seigneurie de Longeau.
En 1600, Eric de Lorraine, évêque de Verdun, donna des lettres par lesquelles il autorise les Jésuites à approuver les chapelains amovibles de la chapelle d'Amel, tant séculiers que réguliers. Il donna pouvoir aux religieux du prieuré d'entendre les confessions et de donner les sacrements, hormis le temps de Pâques, avec aussi la possibilité d'envoyer des missionnaires dans tout le diocèse.
Un privilège accordé par l'évêque de Verdun permit au prieuré d'être une petite paroisse pour les habitants et les serviteurs de la maison qui peuvent faire leur confession et communion pascale dans l'église des Jésuites. Et pendant les guerres et fléaux qui ravagèrent le pays, il servit aussi de refuge à plusieurs familles comme le prouvent des actes de 1647 et 1648.

Le prieuré d'Amel resta possession des Jésuites jusqu'à leur départ de Lorraine, en 1768. En 1776, les Chanoines réguliers de Notre-Sauveur reçurent de Louis XVI l'investiture de leurs collèges et de leurs bénéfices situés en Lorraine et ainsi du prieuré d'Amel. Mais les Chanoines n'y résident pas et la maison priorale n'est plus aussi florissante que du temps des Jésuites. Les économes-sequestres en régissent les intérêts et se prétend de mauvaise grâce à l’édification de l'église d'Amel.

Le 10 mai 1779, Monseigneur DESNOS, évêque de Verdun, donna la permission de détruire l'église du prieuré d'Amel, à condition que la mémoire des fondateurs serait conservée par un service annuel célébré à la paroisse, le premier jour non empêché après la fête de Saint-Pierre. Les matériaux servirent à reconstruire l'église paroissiale.

Le prieuré jouissait des droits seigneuriaux et de haute justice à Amel et dans tous les lieux de sa dépendance. Ce droit lui fut confirmé par arrêt du conseil du duc de Lorraine, le 7 avril 1699. Le prieuré aussi de nombreuses charges, c'est-à-dire l'entretien du prieuré, de son domaine et l'entretien des églises. Ces droits et ces charges donnèrent lieu à de nombreuses contestations. L'une de ces charges était de donner un repas, aux officiers de la prévôté d'Etain, le 1er août, jour de la foire d'Amel établie avant 1395. Cette charge fut supprimée et remplacée par l'offrande d'une poire et le payement annuel de 30 livres barrois à partager entre ces officiers. Cette coutume existait encore en 1769.

Le prieuré d'Amel jouissait d'abondants revenus provenant des cens ou des dîmes sur les territoires suivants !
Amel, Senon, Ornel, Foameix, Gincrey, Morgemoulin, Loison, Longeau, Moraigne, Houdelaucourt, Ollières, La Malmaison, Domrémy-la-Canne, La Folie (cense), Bouvigny, Piennes, Avillers, Xivry-le-Franc, Lessy (près de Metz), Saint-Supplet, Gondrecourt, Gouraincourt, Remani (cense), Eton, Amermont, Bertameix, Bouligny, Landres, Belchamp, Spincourt, Domprix, Hautcourt, Circourt, Preutin, Boudrezy, Jeandelize, Grémilly, Billy-les-Mangiennes, Mercy-le-Bas, Joppécourt, Vaudoncourt.
Et en Belgique:
Belmont, Latour-devant-Virton, Ethe et Saint-Léger.

Le 30 novembre 1790, la municipalité d'Amel se rendit maitresse de l'auditoire placé à l'entrée du prieuré, où se rendait la haute justice. Elle s'empara du coffre-fort en bois de chêne qui renfermait les archives, papiers et minutes des procès et autres affaire. La municipalité avait en octobre, ordonné des recherches dans les archives de Gorze et de Bar, pour y consulter certains dossiers relatant des droits du prieuré par rapport à certaines propriétés et touchant à la légalité de la dime et du terrage à Amel.

Le prieuré étant devenu en 1792 une propriété nationale, le gouvernement républicain s'empara de tous les bâtiments pour en faire des magasins de vivres et de fourrages, pour alimenter les troupes françaises qui se battaient dans la région de Longwy et occupaient tout le pays jusqu'à l'Argonne....Le typhus se propagea dans l'armée et on disposa de l'aile ouest du prieuré pour en faire des salles accueillant les malades. Le grand nombre de ces malades ayant rempli les salles et même les greniers du prieuré, on convertit l'église en ambulance. IL mourut, en quinze mois, dans l'hospice du prieuré et l'église, mille individus, autant de soldats que d'habitants du village.

Les bâtiments, le domaine, les étangs, les bois, les fermes et toutes les dépendances du prieuré furent confisqués par la Révolution, et furent vendus en divers lots, telle la vente des étangs le 2 octobre 1794 vendu pour la somme de 185,400 livres.
De tous les édifices composant le prieuré, il reste encore trois maisons dans le quartier du village appelé "Cour du Priolé".
Dans l'une de ces maisons, la porte d'entrée s'ouvre sur un couloir d'accès aux cellules des religieux. On peut encore voir le monogrzamme des Jésuites au dessus d'une porte d'une grange dépendant du prieuré et aussi sur le réceptacle fournissant les eaux aux habitants, établi par les moines à 500 mètres du village.


Les prieurs d'Amel.

BERNIER, prieur en 1055 et 1064.

ADELON, prieur en 1095.

HERBERT, prieur vers 1110.

RICHARD, prieur en 1156

JOSBERT, prieur....

WARNIER, prieur en 1241, 1243 cité dans divers actes de location.

NICHOLE, prieur en 1244, il appose son sceau à un acte daté de la veille de la Saint Rémy 1244.

BERTRAND, prieur, lui fait un ascensement au mois de mai 1268, en 1277, il est encore indiqué avec le titre de "prieur d'Amel et de Wanau (il s'agit de Vanault-le-Châtel dans la Marne qui faisait parti du patronnage de l'abbaye de Gorze)

WAUTHIER, prieur en 1270, cité dans des actes d'échange.

JEAN, prieur, paya en 1272 à HUARD, bourgeois de Marville, cent livres tournois, qui lui étaient dûs par les anciens prieurs d'Amel.

DAUNOY Jean, prieur d'Amel et de Varangéville en 1298.

THIEBAUT dit BAUDES, prieur, engagea, en novembre 1317, la maison et le gagnage de Domery ou Domprix.

DE PRENY Nicole, prieur, cité dans des lettres d'ascensement du mois d'octobre 1341

WERIC, prieur, réclama, le 16 octobre 1373, contre les taxes imposées par le collecteur apostolique. La taxe imposée au prieuré était de 50 livres.

HENNESSON, prieur....

DE GRUISON Humbert, prieur en 1395, 1408 et 1411.

DE BEAUCAIRE François, prieur commendataire en 1572, mort en mai 1591, il est possible qu'il soit de la même famille que François DE BEAUCAIRE DE PEGUILLON, évêque de Metz de 1555 à 1568.



Anciens document relatifs au prieuré






Charte: donation pieuse 1239

Lieu de conservation: AD Meuse 7H4(3), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins


Parchemin, jadis scellé sur double queue :

Jean chevalier de Hacort notifie qu'il donne à l'église Saint-Pierre d'Amel six sestiers de froment pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres. Garnier châtelain de Sopucourt (?= Spincourt), duquel Jean tient Sopucourt en fief, reconnaît cette aumône.


Je Jehans de Hacort faiz conixant à toz ceas qui ces lettres verront et oront ke j' a donei· à l' aglise Saint Piere d' Amele chesk' an, en ausmosne, six s(es)tiere de froment, por le salu de m' arme et des ermes de mon peire et (?? à)penre en tote ma rente ke j' a à Sopu\4cort · Et se lor ai assignei (??) de froment, por le quartier de terre ke li (??) covans de (??) - merees et totes ces (??) fait · (??) par le creant de ma fame et de toz mes hoers · Et je Warniers, chastelenz de Sopucort de cui Jehans tint (??) Sopucort en fiez · ai cranté ceste ausmosne · Et porce ke ce soit ferme chose et estable ai? je mis mon sael en ces latres, en tesmoignage de veritei · Ces letres furent faites en l' an que li miliares corroit par mil et. cc. et · xxx· nuef ans.




Charte: donation pieuse 1269

Lieu de conservation: AD Meuse 7H4(5), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins


Parchemin, jadis scellé sur double queue :

Lambert prêtre d'Amel notifie qu'il donne au prieuré d'Amel la terre arable qu'il avait achetée au ban d'Amel.La charte décrit la configuration des 6 étals de cette terre.


Je Lambers prestres d' Amelle faiz conoissant à toz que j' ai donei, por Deu en aumosne, à la priorei d' Amelle terre arable que j' ai aquestei de mes dene(irs)ou ban d' Amelle · c' est à savoir sor la croee de Weleimont, par devers Amelle, delez un jornal qu'elle avoit qui fu de la terre Oedilon et delez Perrin · Yaroart · à Poutartparer?, un estal qui fu le seignor Jake, prestre de Domremei, en Frison_starp?, un estal qui fu Main? et Reney, sa fame, qui contorne sor la croee de Domessuechamp · en Alartchamp, un estal qui fu Jacomet Boel, ens Boulans, un estal qui fu Maheu et Ermengete, sa fame, sor le ruissel de Clomes · desor Asselin Pereire, dous est(al)s · Ceste terre devant nomee ai je donei et done à toz jors, sens nul reclaim · Et por ce que ce soit ferme chose et estable, j' ai fait saeler ces letres dou sael de la cort de Verdun, en tesmognage de veritei · Ce fu fait en l' an de l' incarnation nostre Seignor mil et dous cens et sexan(te) et nuef? · ans ou mois de mai ·





Charte : rente 16 novembre 1250

Lieu de conservation: AD Meuse 7H5(77), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins


Parchemin, jadis scellé sur double queue :

Henri doyen de la chrétienté d'Amel notifie que Foucres de Richecourt, son frère Herbin, Régnier le Châtelain et Henrion doivent au prieuré d'Amel une rente annuelle de seize sestiers de froment pour le bois de Hoste. S'ils ne payent pas cette rente, ils devront payer une amende. Dans ce cas, ce sont les hommes de Haudelaucourt qui iront saisir la rente et l'amende dues et la remettront au prieuré.


Ge Henris doïens de la crestientei d' Amele · faz conissant à- tous ceus ki ces letres verront et orrunt · ke Foucres · de Richiercort · Herbins, ses freres · Reniers li Chastelains · et Henrions · il et lor oir · doent chasc' an, à tous jors, à- la prioret d' Amele · sese sextiers de forment · à- la mesure d' Amele · de rente por lo bois de Hostei · à- paier as vint jors de Noel · Et se li devant dit home · et lor hoir ne paoent le devant dit forment au grenier le prior d' Amele · au termine nomeit · icil seroent tenu à- l' amande ·Et cil de Houdelaucort lor doent faire paier les sese sextiers de forment · devant dis · Et s' il ne- le paoent ; cil de Houdelaucort iroent au devant dit liu · ce fait asavoir à Houstei, por tout faire et por tout penre · et paeroent les sese sextiers de forment à- la prioret d' Amele ·au termine devant nomeit ·Et en tesmognage de ces choses · a- je mis mon sael · à- ces pre sens letres · par la proiere et la requeste des parties · Ces letres furent faites en l' an quant li miliaires corroit par mil · et. cc· et cinquante ans · ou mois de novembre · lou mer credi · apreis la feste saint Martin ·





Charte : don 1241

Lieu de conservation: AD Meuse 7H16(27), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins



Parchemin, jadis scellé sur double queue :

Henri doyen de la chrétienté de Mangiennes notifie que le prieur d'Amel donne à Warnat d'Avilliers un champ situé à Domprix. En contre-partie, Warnat doit au prieur une rente annuelle d'un sestier et demi de froment. A la mort de Warnat, le champ reviendra au prieuré.


Je Henris doïns de la crestienté de- Magines fais conesant à tois ceus que ces latres verront et oront que li priours d' Amele et laisié à Warnat d' Avilers un champ, en la fin de Doumereis, en sole partie c' on apellet en Laches, en tel meniere que Warnas en rendre chasc ' an à prior d' Amele · i· sestier et demei de froment, à la- mesure d' Amele ·Et aprés les decés de Warnat et de sa fame, li chans reverai à la- maison Saint Piere d' Amele tuites · et ce fut fait en l' an que li- miliares corroit par mil · et · cc· et quarante et un an.






Charte : lais Mai 1243

Lieu de conservation: AD Meuse 7H16(29), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins



Parchemin, jadis scellé sur double queue :

Garnier prieur d'Amel notifie qu'il lègue à Marthe et à Régnier le Fèvre de Dommary six journaux de terre à prendre au finage de Dommary, pour une durée de douze ans, en échange de huit sestiers annuels de froment. Marthe et Régnier doivent faire fructifier cette terre.


Je Warniers priors d' Amelle fais conesance à- tous sous qui ce letres veront et oront que je ai lasiei · à Marte et à Regnier Le Fevre de Domereis, · vi· jors de terre de la croee Sent Piere d' Amelle qui et on finage de Domereis · à · xii· ans, por · viii· sestie .res de fromant chasc' an · à la sent Martin à- paier · Et doient ci antredous la terre amander. Et por ce que se soit chose tenue, je ai fait metre le seel Hanri doïen de la crestientei d' Amelle, per lor prieres, an tesmognage de veritei · Ce fu fait an l' an que li miliares corroit per · mil · et · cc· et · xliii· ans, el mois de mai.






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Charte : échange Mai 1269

Lieu de conservation: AD Meuse 7H16(33), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins



Parchemin, jadis scellé sur double queue :

Thiébaut II comte de Bar notifie qu'il échange avec l'abbaye de Gorze tout ce que le prieuré d'Amel possède à Gremilly et à la Grimoirie? ainsi que six ares de blé à prendre sur le moulin de Quiquenpoix, six contre vingt huit ares annuels de blé à prendre en ses moulins d'Etain et de l'étang d'Etain, au bénéfice du prieuré d'Amel. Le comte donne également quinze quartes de blé à prendre sur des rentes de Dommary, Bertrametz et Épines. Si les sergents du comte vendent les moulins, ils devront s'assurer que les vingt huit ares de blé continueront d'être payés au prieuré par les nouveaux propriétaires. Si le blé venait à manquer à ces moulins, le comte et ses sergents devront tout de même garantir les vint huit ares de blé, en les prenant en d'autres terres ou en d'autres lieux.



Je · Thiebaus · cuens de Bar fais savoir à touz ceus qui ces letres oïrront ou verront · que come Symons par la grace de Deu abbes de Gorse et touz li covenz de cil meime lou aient eschangié à moi tout ce que lor priorez d' Amele avoit à Gremignei et ou bam, en toutes choses, sainz les dimes et lou trait de l' englise · et sainz les censes des chiés des homes et des femmes de Gremignei · et saul ce que je ne doi soffrir que on se formarie · et come il m' aient encor es changiei tout ce que li davant-diz priorez d' Amele avoit à Gromery · et ou bam · en touz us · sainz les dimes · et les traiz des englises · et les cens des chiés d' omes et de femmes · et il m' aient encor eschangiei les six reises de blés · moitiei froment et moitié moture, que je avoie assenei à la davant-dite priorei, por son molin · de Cukempoit qui fu desfaiz por l' estant d' Estain · il est à savoir que por touz ces eschanges, je ai donei et assenei, à la dite priorei, en droit es change, vint et wit reises de blef, moitié froment et moitié mouture, à panre chascun an · en mon molin de l' estant d' Estain et en mon molin de la ville d' Estain · les doues pars de blef en celui qui plus seroit venduz et le tiers en l' autre molin · Et lor ai fait encore acquiter et doner, por ces eschanges, quin ze quartes de blés, que Jacomez de Grieres avoit de rente à Domeres et à Bertrainneis et à Espienne · et en finaiges de ces trois villes · Et lor doi ausi warantir, en droit eschange, as termines que on lor doit · Et est bien à savoir que mi serjant quant il lairont et venderont les molins davant-diz, il doient faire creanter au prior de la davant-dite priorei, les vint et wit reises de blef davant-dites, moitié froment et moitié mouture et en doit on faire au prior d' Amele ?? et resnauble · de ceus à cui li molin seront laissiei et vendu, à paier à dous termines, à Pasques la moitié, à ?? moitiei, à feste saint Martin en novembre · Et se li achetour et li seurteiz ne paieront ou ne donoient waiges as termines davant-diz, je et mi serjant ou mi hoir feriens paier et delivrer waiges au prior de la dite priorei · des detours et des pleges · por paiement à faire maintenant · Et se il defailloit des mo lins desordiz, je et mi serjant et mi hoir, au pardesour le devons faire parfaire, au dit prior d' Amele, parmi bone seurtei et raisnauble, en terraiges et en autres issues que je ai à Estain. Et se de tout ceu defailloit, je et mi hoir lor devons assener et parfaire aillors en nostre terre, en leu avenant, au plus pres de la prio rei d' Amele que nos auriens terre sainz asseises et sainz tailles · Et est encor à savoir que se li molin davant dit · ou les autres issues où li priors seroit assenei por panre ces vint et wit reises de blés devant-dites, avoient mestier de refaire li priors ni devroit riens metre ou refaire, rien au retenir ains auroit chascun an ses vint et wit reises de blés davant-dites, en pais · Et toutes ces choses doi je et mi heir warantir au dit prior d' Amele, en droit eschange. Et lor ai creantei et otroié que je ne mi hoir, conte de Bar, ne poons ne ne devons metre fors de noz mains la warde que nos avons soz les choses et les terres de la priorei d' Amele, à Biauchamp et en tout lo finaige de celle ville ; Et est à savoir que touz ces eschanges davant-diz, je et mi heir conte de Bar devons warantir au dit priorei d' Amele, encontre touz homes ; Et por ce que ce soit ferme chose et estauble, je ai mis mon seel en ces presantes le tres, en tesmoignage de veritei · Ce fut fait l' an que li miliaires courroit, par mil dou- cenz et sexante nuef ou mois de mai.






Charte : bestens 1240

Lieu de conservation: AD Meuse 7H20(29), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins



Parchemin, jadis scellé sur double queue sous forme de chirographe :

Accord suite à une querelle entre le prieuré d'Amel et Lambert et Colars, représentants de Gommery, au sujet des bans et des bois de cette ville. La querelle est portée devant Arnould Marande et Hues de Serouville? (garants). Les cens, les breuils, les croées et les bois de Gommery reviennent au prieuré. Si celui-ci veut faire son petit bois, la ville doit se charger de le couper, de le récolter et de l'engranger. Sur meules de foin de petits bois, le prieuré en garde , la ville et les représentants . Si quelqu'un quitte la ville, sa terre revient au prieuré. Le prieuré se porte maire des représentants. Si on lève des amendes sur le ban de Gommery, le prieuré en recevra les deux parts et les représentants le tiers. Le prieur doit pouvoir séjourner en ville de Gommery. Une partie du chirographe est scellée du sceau de l'abbaye de Gorze et l'autre = notre document du sceau de Thierry seigneur de La Tour. Les garants de cet accord, dans l'attente du scellement des chartes sont, pour Lambert et Colars, le seigneur de Mussey, Arnould Marande, pour le prieuré d'Amel, Pierre de Riste, Hues de Serouville?.


Conue chose soit à ceas qui cest escrit verront, qe cum bastens fust, entre lo priour de Amele · et Lambert · et Colart, les voés de Gommereis · et mise en fust faite sor Arnou Maranda · et sor Huon de Serouvile · il ont anquis et raportei · ke li bans · et li bois de Gommereis est d' eu et saint Gergoine de Gorze et de la priorei de Amele · et Lambers et Colars en sont · voei · Les censes · li bruil · les croees et li boix de la vile sunt le priour · Se li priors fait son bruil, cil de la vile li doent · soier · et feneir · et charrier en sa grange · Et si li priours vent son herbe, il ne l' an font niant · Ou bruil fait hom \ · dix · mules · s' en at un li dernieres · et li voez l' autre · et li priours les ouct · Se nus en va fors de la vile · n' en à antrecors n' en aillours ; la terre et li heritages demoret à priour. Et se nus revint aprés ne cil n' en autres qui soit drois hoers · il doit sa terre descombreir · et servir les voés de taille et de ce ke- il violent penren · Li priours doit faire lo maiour pour l' asentement des voés · et se il se descordent par la fautei de la vile · et c' il maires doit gardeir chescunsa droiture · Des amendes c' om lieve dou ban, li priours doit avoer les dous pars · et li voei lo tiers · et li maires doit estre frans · Se li abbes ou li priours vient en la vile · et li home de la vile li voelent faire bontei · li voei · ne lor doent deffendre,: le habergier li doent il · et sens force · et il vivent dou lour · Et por ce ke ceste paiz soit tenue · li priours il doit mettre le sael l' abbei de Gorze · et Lambers et Colars · i doent faire mettre le sael lo signour de la Tour · De ce tenir furent plege · de part Lambert et de part Colart, li sires de Mucei · et Arnous Marande · et de part le priours, li sires Pieres de Riste · et li sires Hues de Sirouvile · Quant les lettres seront sa lees · li plege sunt quitte · A ces raport faire fut presens · Abers li doïens de Yveux · et li sires de Mucei · et li sires Johans de Bazailles · · Et por ce ke ce ne soit deneie · je Tierris sires de la Tour, ai cest cyrographe saelei de mon seel · par la priere Lambert et Colart en tesmoignage de veritei · Ce fut fait en l' an ke li miliares corroit, par mil · et · cc · et quarante ans.







Charte : échange date?

Lieu de conservation: AD Meuse 7H20(366), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins



Parchemin, jadis scellé scellé d'un sceau pendant sur lacs :

Thiébaut II comte de Bar notifie que l'abbaye de Gorze, par son abbé Simon, a échangé à Thierry voué d'Amel ce que le prieuré d'Amel possède au moulin d'Haudelaucourt et à Billy contre une rente annuelle de six ares de froment pour le prieuré d'Amel. Sur ces six ares, Thierry n'en doit que deux et demi qu'il prendra à Haudelaucourt et au moulin du seigneur Thierry de l'Étanche d'Avilliers. Si le prieuré n'est pas payé à temps, il se rendra lui-même aux moulins d'Haudelaucourt et de l'Étanche d'Avilliers pour saisir ses biens.


Je Thiebaus coens de Bar faiz conessant à- touz ceaus qui ces letres veront et oront · que Symons, par la grace de Deu abbes de Gorze· et li couvens deGorze ont fait eschenge de ce que li priorez d' Amelle ait ou moulin de Haudelacourt et à Billei · sens les homes et lou dime · à signor Thieri le voeid' Amelle · por enci qu' il doit chac' an rendre à- touz jors · à la priorei d' Amelle · vi· re (is)ezde froument · Si s' en- tient li priorei d' Amelle de trois reisezet demi à- paier par son creant · par les letres qu' il ait del signor Thieri deva (n)t dit· et l' abei et le couvent de Chastillon · à- deme de Haudelacort ·Et des atres dous reisez et demi de froument· se tient li priores d' Amelle à moullin de Haudelacourt· et à- moullin le signor Tieri del' Estanche d' Aviler · Et ce de ces dous moullins de_falloit, ci s' en tenroient à-la- grenge et à wangnage le signor Thieri desor Haudelacourt· età ce que il a à- Viler · Et ce de tout ce defailloit · li sires Thieris li voiez et si hoir sunt tenu de paier à la priorei d' Amelle · cez · i· i· reisezet demei de froument devant dites · Et je Thiebaus coens de Bar devant dis et mi hoir li doïens fare tenir · Et cist · blés est à- paierà- la feste saint Andreu · Et ce il n' estoit paiez à- dit termine · li priorez d' Amelle iroit à dous mollins devant dis · ce fait asavoir à- moullin de- Haudelacort· et à- moullin de l' Estenche d' Aviller · pour tout fare et pour tout penre.Et ce que il i prendroit dedens ce qu' il les tanroit· seroit sien quite · tant qu' il seroit paiés · ne rien ne chairoit de sa rente · c' est à- dire des dous resez · et demi · pour choise qu' il prenist au moullins devant dis · ne à ces autres seurtez · dedens ce qu' il les tenroit? · Et ce de ces dous moullins defalloit, pour ce ne l' aroit mie li priours d' Amelle à aler à ces atres surteiz ·Et ce de tout ce defalloit · li vouez d' Amelle devant diz et sui hoir li doient paier· et dou moullin de Haudelacort ne puet faire li voez d' Amelle ne sui hoir asmone ; se la priorei d' Amelle non · Et non pouient vendre s' il no semonent premiers à la- prioré d' Amelle ·Et por ce que ces choisez soient fermes et(e)stabublez · je Thiebaus coens de Bar ai mis mon sael pendant en ces letres,les queles furent faitez en l' an que li miliares couroit par(??).






Charte : donation pieuse Septembre 1259

Lieu de conservation: AD Meuse 7H20(380), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins



Parchemin, jadis scellé de trois sceaux sur double queue :

Thierry chevalier d'Amel et seigneur d'Avilliers et Nicolet chevalier et seigneur d'Orange notifient que Poince, épouse de Raoul d'Andernay, donne en aumône à l'église Saint-Pierre d'Amel pour l'anniversaire de son mari, une rente annuelle d'une quarte de froment, à prendre sur son domaine de Joudreville.


Je Thieris chevaliers weis d' A_melle et sires d' Au_willeirs et je Nicolet chevaliers et sires d' Oranges fasons counissant à tous ceaus ke ces latres veront et oront ·ke dame Poinse, ke fuit fame mon signour Rau d' Andernei ait dounei et otriet pour Deu et en- amosne à- l' e_glise Saint Piere d' Amelle · une quarte de froument, pour l' adeversaire mon signour Rau lou devant dit marit, à paiier chasc' an à- tous jours, sor teil partie com ele ait ou deime de Joudre_ville dou premier paiemant dou deime · Et pour ce ke ce soit ferme chose et estauble avons nous mis nos ceaus an ces presentes latres, per la proiere et par rekaste de la dame devant dite · Ces latres furet faites an l' an ke li miliaires courroit, per mil et · cc. et · lix· ans · ou mois de septenbre.





Charte : charte: échange 26 août 1267

Lieu de conservation: AD Meuse 7H20(383), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins


Parchemin, jadis scellé de deux sceaux sur double queue :

Jean chevalier de Briey notifie qu'il donne à l'abbaye de Gorze trois ares annuels de froment à prendre sur sa dîme de Joudreville. En échange, l'abbaye de Gorze donne à Jean tout ce qu'elle possède à Parfondrupt, par le prieuré d'Amel et par le prieuré d'Olley. Le paiement annuel doit être fait au prieuré d'Amel ou au prieuré d'Olley. Si Jean de ne peut pas vendre sa dîme de Joudreville, il doit tout de même assurer les trois ares de froment.


Je Jehans chevaliers de Briey · fais conissant à touz · ke pour tout ceu ke li abbes · et li covans de Gorze · avoent à Parfonrut · en la ville · et on ban · an prey · et an champ · et an bois · et an toutes autres chozes, de part lor maison d' Olees et de part lor maison de Amelle · k' il m' ont lassié · et donei · en eschainge à touz jors · à mi · et à mes hoers · lor \ ai je ascenei · et donei · trois reizes de fromant · à panre chask' an · an ma deime de Joudreville · et lor doie warantir en alluet · et ansi kom eschainge · Et fais à savoir ke chask' an, kant je ai ou mi serjant · ou mi hoer averont vandue la deime de Joudreville devant dite · à termine k' om suet vandre dime · nos doiens faire cranter les trois reizes de fromant devant dites · à lor prior d' Amelle · ou à lor prior d' Olees et lor an- doiens faire· surtei paaule · Et c' il avenoit ke je ou mi hoer ne vandissiens la dime davant dite, toutevoes? doiens nos faire surtei · des trois reizes davant dites · à · un des dous prious davant dis · ou · à · lor comandemant · Et c' il avenoit k' an toute la dime davant dite n' eust mais ke trois reizes de blef · ce les doient il avoir ensi kom devis est · et tout ansi l' ai je crantei · à tenir pour mi · et pour mes hoers · Et pour ceu ke ce soit ferme et estaule, ai je prié · mes signors · mon signor Rober par la grace de Deu eveske de Verdun · et mon signor Jofroi d' Aix · k' il meissent lor saels en ces presentes lettres en testmonage de veritei · Et k' il faissent tenir moi · et mes hoers · ces chozes ensi kom elle sunt davant devisees · par la cristientei · ou en autre meniere · ce nos de nulle choze aliens à l' ancontre · Ces lettres furent faites en l' an ke li miliares corroit par mil · et · cc· et . lx· et. vii. ans · lou vanredi aprés feste saint Bertremeu ·







Charte : charte: rente 1243

Lieu de conservation: AD Meuse 7H20(398), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins


Parchemin, jadis scellé sur double queue :


Pierre abbé de Châtillon notifie que Garnier prieur d'Amel donne à Orri et à Charles de Loison et à leurs descendants son moulin de Loison, contre une rente annuelle de sept ares de froment. La moitié de ce paiement doit être faite à la Cour d'Amel et l'autre moitié à la Cour de Muzeray qui dépend du chapitre de Verdun.


Je Pieres abbes de Chastillon en Wevre fas conissant à- tos chiaus ki ces letres orrunt et verront · que dans Warniers priors d' Amele · a doné à Orri de Loisons ki fu fis Rosel · et à Charlet de Loison · et à lor oirs · son molin de Loison · à- tos jors · parmi · vii· quatre ares de forment · à- la mesure d' Amele · en trescens · chascun an à paier · la moitié entre la saint Remi · et le Nativité · en la cort d' Amiele · et l' autre moitié doient il paier en la cor de Miseri por le desore dit prior · au chapitle de Verdun · Et por che ke ceste chose soit ferme et estable à- tos jors · par le proire des parties ai je mis mon seel à ces presens letres, en tesmoignage de verité · Che fu fait en l' an quant miliaires corroit sor mil · et. cc· et quarante trois ans ·





Charte : charte: don Octobre 1252

Lieu de conservation: AD Meuse 7H23 (61), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins[/center]

Parchemin, jadis scellé de trois sceaux sur double queue :

Jean chevalier de Hacort notifie qu'il lègue, après son décès, au prieuré d'Amel, tout ce qu'il possède à Olerey qui appartient à l'abbaye de Gorze.


Je sires Jehans de Hacort, chevaliers, fais cognessant à tous ceaus ki ces letres veront et oront · ke je ai donnei à la prioreit Saint Piere d' Amelle, en rendage, aprés mon deceit · ce ke je tenoe à Olerey entierement ; ke muet de mou signor l' abbei de Gorze · à tenir à tous jors permenablement ; Et pour ce ke cette chose soit ferme et estable · ai je mis mou ceal en ces letres pendans · et j' ai fait mei\6tre lou ceal mou signor Lowi, l' abbei de Chastillon · et signor Henri, doïen de la cristientei de- Magienes · en tesmognage de veritei ·Ce fuit fait en l' an ke li miliares couroit · par · mil · et · cc· et. lii. ans · au mois d' octobres ;









Merci à
Jean-Eric ZOBRIST pour la documentation.
Patricia WOILLARD pour le texte.



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