Le prieuré d'Amel sur l'Etang
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En 959, la comtesse Hildegonde, veuve de Renaud de Verdun, fonda en l'église Saint-Piere d'Amel, une collégiale de douze chanoines et fit de cet établissement diverses donations.
Son petit-fils, Conrad légua, en 982, à l'abbaye de Gorze tout ce qu'il possédait en Lorraine. Les Bénédictins de Gorze, devenus seigneurs d'Amel, établirent dans l'église, un prieuré de leur ordre. Ils transportèrent en l'église Saint-Martin le service paroissial.
Raimbert, évêque de Verdun, sanctionna ces arrangements par sa chartre de 1032.
En 1055, l'évêque Thierry concéde au prieuré d'Amel, la collation de l'église Saint-Martin et en 1064, celle des églises de Jeandelize et Domprix.
En 1095, Garnier, abbé de Gorze eut à se plaindre de son avoué. L'éveque de Metz, Popon, se rendit sur place et à son retour à Metz, établit un réglement déterminnant les droits et pouvoirs de l'abbé et de l'avoué d'Amel.
Le pape Eugène III, à Trêves en 1148, ratifia cet accord ancien et confirma la possession du prieuré d'Amel, de l'église paroissiale et de ses chapelles, à l'abbaye.
De 1051 à 1156, chaque pape en exercice, confirma la propriété d'Amel à l'abbaye de Gorze.
En 1126, le 22 octobre, Henri de Vinchester, évêque de Verdun, confirma cet accord. L'année suivante, il unit à l'abbaye, l'église de Senon et ses dépendances. Cette union maintenait le droit du prieuré sur la nouvelle église. L'abbé de Gorze céda vers 1165, ses droits sur Senon à l'abbé d'Amel.
En 1152, Albéron, évêque de Verdun, donna à l'abbaye la chapelle d'Ornel, bâtie sur une propriété du prieuré, sous condition que le prieuré garde ses droits sur la dite-chapelle. Il confirma par la même occasion, la donation de l'autel de la chapelle de Senon.
En mai 1269, un traité d'accord fut signé entre Thiébaut, comte de Bar, l'abbé de Gorze et le prieur d'Amel. Par ce dernier, moyennant quelques concessions, le comte se devait de protéger et de garder le prieuré, et à s'engager à ne pas le mettre en d'autres mains, mais à le défendre contre tous.
Au cours du XIIIème Siècle, le prieuré reçut de nombreux dons de la part des seigneurs et des riches propriétaires de la région.
Quand les Bénédictins eurent obtenu des papes et des évêques des chartres de confirmation de propriété, ils purent jouir paisiblement de leur domaine aggrandi. Ils s'empressérent de donner à l'ancien manoir d'Hildegonde et de Conrad les formes monastiques. Ils firent disparaitre les anciennes fortifications du château, construisirent une maison conventuelle (relative à la vie d'une communauté religieuse) avec cloître, préau, cour....
L'authentique oratoire de Saint-Pierre subit quelques changements. Bâtie au Xème siècle, elle était de style roman. Son clocher s'élevait sur la travée et il y avait trois cloches moyennes. Construite en parralèle avec l'église Saint-Martin, elle était reliée à cette dernière, entre les deux clochers, par une galerie couverte. Une de ses portes ouvrait sur l'église Saint-Martin. Il est dit que ""Ces deux églises s'élevèrent, vécurent et disparurent dans le même temps. L'une, Saint-Pierre, en mourant, donna une nouvelle vie à l'autre, Saint-Martin, en 1782"".
Près de cette église, ils élevèrent la grosse tour appelée "tour des Bénédictins",voisine de l'auditoire ou salle des audiences. Ces derniers servaient d'observatoire, de salle d'archives et de chambre de réunions. Plusieurs fois dans l'année, il s'y tenait les "plaids-annaux", assemblées où se traitaient toutes les affaires du moment.
Pendant plus de cinq siècles, les Bénédictins occupèrent prirent soin du prieuré. Ils y maintinrent la règle sous la direction d'un prieur, choisi parmi les moines de Gorze.
Au XVIème siècle, le prieuré tomba en décadence, suite aussi aux guerres et aux misères de cette époque.
En mai 1566, le cardinal de Lorraine, abbé commendataire de Gorze, vint au prieuré et visita la petite église Saint-Pierre qu'il trouva en piètre état. Il la menaça d'interdiction et ordonna les réparations les plus urgentes et l'achat d'ornements, de linges indispensables à la célébration du culte en toute décence.
En 1572, la sécularisation de l'abbaye de Gorze et la fondation de l'université de Pont-à-Mousson, eurent pour conséquence la transformation du prieuré d'Amel. Ses revenus et ses dépendances servirent de dotation à la nouvelle université et détachées de l'abbaye, confiée aux Jésuites. Le pape Grégoire III ratifia définitivement cette dotation par une bulle en 1581. Par cette bulle, le prieur François DE BEAUCAIRE avait obtenu ce bénéfice en "commende par concession ou dispense apostolique" et le conservait jusqu'à sa mort, ce qui explique le retard de prise de possession par les Jésuites du prieuré. Ils ne présentèrent leur demande de prendre possession du prieuré au duc de Lorraine, qu'au 9 mai 1588. L'évêque accorda sa permission le 19 mai suivant après s'être entendu avec le Provincial.
Après la mort du dernier prieur, Charles III, duc de Lorraine, par lettres du 19 mai1591, permit la prise de possession immédiate et le surlendemain, le procureur du recteur de l'Université de Pont-à-Mousson vint à Amel et prit, au nom du recteur, devant témoins, possession effective et réelle du prieuré Saint-Pierre et de ses revenus.
L'administration du prieuré revint au P. Recteur de l'Université et il chargea pendant quelques années le curé d'Amel ou des chapelains de desservir l'église et d'acquitter les services religieux du prieuré. En 1591 et 1593, Le Recteur prit un arrangement avec Jean MANGIN, prêtre et curé d'Amel pour la desserte du prieuré pendant un an. Cet accord était rendu par le curé d'Amel moyennant vingt-sept francs barrois, six quartes de blé, trois chars de bois et un arpent de bois, payés de trois mois en trois mois par ledit prieuré.
Par la suite, la maison priorale devint une résidence habitée ordinairement par deux religieux. C'était pour la Compagnie de Jésus comme une maison de campagne, où les sujets malades, âgés ou fatigués, venaient se reposer et reprendre des forces. Dans ce but, les propriétés voisines étaient ornées de jolies promenades, formées, vers 1710, par des plantations d'arbres, des bosquets.....
En 1591, le prieuré, faute d'entretien, se trouvait dans un triste état de délabrement. Des réparations urgentes s'imposaient dans les batiments et usines d'Amel, on le fit au compte des héritiers du dernier commendataire en 1592, François DE BEAUCAIRE, pour la somme de 814 francs 7 gros et 2 blancs.
Les Jésuites supprimèrent le cloître et rebâtirent l'aile ouest, où se trouve encore la cuisine avec sa grande cheminée à colonnes de marbre noir. En 1699, ils le remirent pratiquement à neuf et terminèrent les travaux en 1700.
Au XVIIème, malgré les calamités de l'époque, le prieuré devint prospère sous la direction des Jésuites et s'enrichit de nombreuses acquisitions, entre autre l'acquisition de la cense et la seigneurie de Longeau.
En 1600, Eric de Lorraine, évêque de Verdun, donna des lettres par lesquelles il autorise les Jésuites à approuver les chapelains amovibles de la chapelle d'Amel, tant séculiers que réguliers. Il donna pouvoir aux religieux du prieuré d'entendre les confessions et de donner les sacrements, hormis le temps de Pâques, avec aussi la possibilité d'envoyer des missionnaires dans tout le diocèse.
Un privilège accordé par l'évêque de Verdun permit au prieuré d'être une petite paroisse pour les habitants et les serviteurs de la maison qui peuvent faire leur confession et communion pascale dans l'église des Jésuites. Et pendant les guerres et fléaux qui ravagèrent le pays, il servit aussi de refuge à plusieurs familles comme le prouvent des actes de 1647 et 1648.
Le prieuré d'Amel resta possession des Jésuites jusqu'à leur départ de Lorraine, en 1768. En 1776, les Chanoines réguliers de Notre-Sauveur reçurent de Louis XVI l'investiture de leurs collèges et de leurs bénéfices situés en Lorraine et ainsi du prieuré d'Amel. Mais les Chanoines n'y résident pas et la maison priorale n'est plus aussi florissante que du temps des Jésuites. Les économes-sequestres en régissent les intérêts et se prétend de mauvaise grâce à l’édification de l'église d'Amel.
Le 10 mai 1779, Monseigneur DESNOS, évêque de Verdun, donna la permission de détruire l'église du prieuré d'Amel, à condition que la mémoire des fondateurs serait conservée par un service annuel célébré à la paroisse, le premier jour non empêché après la fête de Saint-Pierre. Les matériaux servirent à reconstruire l'église paroissiale.
Le prieuré jouissait des droits seigneuriaux et de haute justice à Amel et dans tous les lieux de sa dépendance. Ce droit lui fut confirmé par arrêt du conseil du duc de Lorraine, le 7 avril 1699. Le prieuré aussi de nombreuses charges, c'est-à-dire l'entretien du prieuré, de son domaine et l'entretien des églises. Ces droits et ces charges donnèrent lieu à de nombreuses contestations. L'une de ces charges était de donner un repas, aux officiers de la prévôté d'Etain, le 1er août, jour de la foire d'Amel établie avant 1395. Cette charge fut supprimée et remplacée par l'offrande d'une poire et le payement annuel de 30 livres barrois à partager entre ces officiers. Cette coutume existait encore en 1769.
Le prieuré d'Amel jouissait d'abondants revenus provenant des cens ou des dîmes sur les territoires suivants !
Amel, Senon, Ornel, Foameix, Gincrey, Morgemoulin, Loison, Longeau, Moraigne, Houdelaucourt, Ollières, La Malmaison, Domrémy-la-Canne, La Folie (cense), Bouvigny, Piennes, Avillers, Xivry-le-Franc, Lessy (près de Metz), Saint-Supplet, Gondrecourt, Gouraincourt, Remani (cense), Eton, Amermont, Bertameix, Bouligny, Landres, Belchamp, Spincourt, Domprix, Hautcourt, Circourt, Preutin, Boudrezy, Jeandelize, Grémilly, Billy-les-Mangiennes, Mercy-le-Bas, Joppécourt, Vaudoncourt.
Et en Belgique:
Belmont, Latour-devant-Virton, Ethe et Saint-Léger.
Le 30 novembre 1790, la municipalité d'Amel se rendit maitresse de l'auditoire placé à l'entrée du prieuré, où se rendait la haute justice. Elle s'empara du coffre-fort en bois de chêne qui renfermait les archives, papiers et minutes des procès et autres affaire. La municipalité avait en octobre, ordonné des recherches dans les archives de Gorze et de Bar, pour y consulter certains dossiers relatant des droits du prieuré par rapport à certaines propriétés et touchant à la légalité de la dime et du terrage à Amel.
Le prieuré étant devenu en 1792 une propriété nationale, le gouvernement républicain s'empara de tous les bâtiments pour en faire des magasins de vivres et de fourrages, pour alimenter les troupes françaises qui se battaient dans la région de Longwy et occupaient tout le pays jusqu'à l'Argonne....Le typhus se propagea dans l'armée et on disposa de l'aile ouest du prieuré pour en faire des salles accueillant les malades. Le grand nombre de ces malades ayant rempli les salles et même les greniers du prieuré, on convertit l'église en ambulance. IL mourut, en quinze mois, dans l'hospice du prieuré et l'église, mille individus, autant de soldats que d'habitants du village.
Les bâtiments, le domaine, les étangs, les bois, les fermes et toutes les dépendances du prieuré furent confisqués par la Révolution, et furent vendus en divers lots, telle la vente des étangs le 2 octobre 1794 vendu pour la somme de 185,400 livres.
De tous les édifices composant le prieuré, il reste encore trois maisons dans le quartier du village appelé "Cour du Priolé".
Dans l'une de ces maisons, la porte d'entrée s'ouvre sur un couloir d'accès aux cellules des religieux. On peut encore voir le monogrzamme des Jésuites au dessus d'une porte d'une grange dépendant du prieuré et aussi sur le réceptacle fournissant les eaux aux habitants, établi par les moines à 500 mètres du village.
Les prieurs d'Amel.
BERNIER, prieur en 1055 et 1064.
ADELON, prieur en 1095.
HERBERT, prieur vers 1110.
RICHARD, prieur en 1156
JOSBERT, prieur....
WARNIER, prieur en 1241, 1243 cité dans divers actes de location.
NICHOLE, prieur en 1244, il appose son sceau à un acte daté de la veille de la Saint Rémy 1244.
BERTRAND, prieur, lui fait un ascensement au mois de mai 1268, en 1277, il est encore indiqué avec le titre de "prieur d'Amel et de Wanau (il s'agit de Vanault-le-Châtel dans la Marne qui faisait parti du patronnage de l'abbaye de Gorze)
WAUTHIER, prieur en 1270, cité dans des actes d'échange.
JEAN, prieur, paya en 1272 à HUARD, bourgeois de Marville, cent livres tournois, qui lui étaient dûs par les anciens prieurs d'Amel.
DAUNOY Jean, prieur d'Amel et de Varangéville en 1298.
THIEBAUT dit BAUDES, prieur, engagea, en novembre 1317, la maison et le gagnage de Domery ou Domprix.
DE PRENY Nicole, prieur, cité dans des lettres d'ascensement du mois d'octobre 1341
WERIC, prieur, réclama, le 16 octobre 1373, contre les taxes imposées par le collecteur apostolique. La taxe imposée au prieuré était de 50 livres.
HENNESSON, prieur....
DE GRUISON Humbert, prieur en 1395, 1408 et 1411.
DE BEAUCAIRE François, prieur commendataire en 1572, mort en mai 1591, il est possible qu'il soit de la même famille que François DE BEAUCAIRE DE PEGUILLON, évêque de Metz de 1555 à 1568.
Jean chevalier de Hacort notifie qu'il donne à l'église Saint-Pierre d'Amel six sestiers de froment pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres. Garnier châtelain de Sopucourt (?= Spincourt), duquel Jean tient Sopucourt en fief, reconnaît cette aumône.
Lambert prêtre d'Amel notifie qu'il donne au prieuré d'Amel la terre arable qu'il avait achetée au ban d'Amel.La charte décrit la configuration des 6 étals de cette terre.
Henri doyen de la chrétienté d'Amel notifie que Foucres de Richecourt, son frère Herbin, Régnier le Châtelain et Henrion doivent au prieuré d'Amel une rente annuelle de seize sestiers de froment pour le bois de Hoste. S'ils ne payent pas cette rente, ils devront payer une amende. Dans ce cas, ce sont les hommes de Haudelaucourt qui iront saisir la rente et l'amende dues et la remettront au prieuré.
Henri doyen de la chrétienté de Mangiennes notifie que le prieur d'Amel donne à Warnat d'Avilliers un champ situé à Domprix. En contre-partie, Warnat doit au prieur une rente annuelle d'un sestier et demi de froment. A la mort de Warnat, le champ reviendra au prieuré.
Garnier prieur d'Amel notifie qu'il lègue à Marthe et à Régnier le Fèvre de Dommary six journaux de terre à prendre au finage de Dommary, pour une durée de douze ans, en échange de huit sestiers annuels de froment. Marthe et Régnier doivent faire fructifier cette terre.
Thiébaut II comte de Bar notifie qu'il échange avec l'abbaye de Gorze tout ce que le prieuré d'Amel possède à Gremilly et à la Grimoirie? ainsi que six ares de blé à prendre sur le moulin de Quiquenpoix, six contre vingt huit ares annuels de blé à prendre en ses moulins d'Etain et de l'étang d'Etain, au bénéfice du prieuré d'Amel. Le comte donne également quinze quartes de blé à prendre sur des rentes de Dommary, Bertrametz et Épines. Si les sergents du comte vendent les moulins, ils devront s'assurer que les vingt huit ares de blé continueront d'être payés au prieuré par les nouveaux propriétaires. Si le blé venait à manquer à ces moulins, le comte et ses sergents devront tout de même garantir les vint huit ares de blé, en les prenant en d'autres terres ou en d'autres lieux.
Accord suite à une querelle entre le prieuré d'Amel et Lambert et Colars, représentants de Gommery, au sujet des bans et des bois de cette ville. La querelle est portée devant Arnould Marande et Hues de Serouville? (garants). Les cens, les breuils, les croées et les bois de Gommery reviennent au prieuré. Si celui-ci veut faire son petit bois, la ville doit se charger de le couper, de le récolter et de l'engranger. Sur meules de foin de petits bois, le prieuré en garde , la ville et les représentants . Si quelqu'un quitte la ville, sa terre revient au prieuré. Le prieuré se porte maire des représentants. Si on lève des amendes sur le ban de Gommery, le prieuré en recevra les deux parts et les représentants le tiers. Le prieur doit pouvoir séjourner en ville de Gommery. Une partie du chirographe est scellée du sceau de l'abbaye de Gorze et l'autre = notre document du sceau de Thierry seigneur de La Tour. Les garants de cet accord, dans l'attente du scellement des chartes sont, pour Lambert et Colars, le seigneur de Mussey, Arnould Marande, pour le prieuré d'Amel, Pierre de Riste, Hues de Serouville?.
Thiébaut II comte de Bar notifie que l'abbaye de Gorze, par son abbé Simon, a échangé à Thierry voué d'Amel ce que le prieuré d'Amel possède au moulin d'Haudelaucourt et à Billy contre une rente annuelle de six ares de froment pour le prieuré d'Amel. Sur ces six ares, Thierry n'en doit que deux et demi qu'il prendra à Haudelaucourt et au moulin du seigneur Thierry de l'Étanche d'Avilliers. Si le prieuré n'est pas payé à temps, il se rendra lui-même aux moulins d'Haudelaucourt et de l'Étanche d'Avilliers pour saisir ses biens.
Thierry chevalier d'Amel et seigneur d'Avilliers et Nicolet chevalier et seigneur d'Orange notifient que Poince, épouse de Raoul d'Andernay, donne en aumône à l'église Saint-Pierre d'Amel pour l'anniversaire de son mari, une rente annuelle d'une quarte de froment, à prendre sur son domaine de Joudreville.
Jean chevalier de Briey notifie qu'il donne à l'abbaye de Gorze trois ares annuels de froment à prendre sur sa dîme de Joudreville. En échange, l'abbaye de Gorze donne à Jean tout ce qu'elle possède à Parfondrupt, par le prieuré d'Amel et par le prieuré d'Olley. Le paiement annuel doit être fait au prieuré d'Amel ou au prieuré d'Olley. Si Jean de ne peut pas vendre sa dîme de Joudreville, il doit tout de même assurer les trois ares de froment.
Pierre abbé de Châtillon notifie que Garnier prieur d'Amel donne à Orri et à Charles de Loison et à leurs descendants son moulin de Loison, contre une rente annuelle de sept ares de froment. La moitié de ce paiement doit être faite à la Cour d'Amel et l'autre moitié à la Cour de Muzeray qui dépend du chapitre de Verdun.
Lieu de conservation: AD Meuse 7H23 (61), Prieuré d'Amel sur l'Etang, Bénédictins[/center]
Jean chevalier de Hacort notifie qu'il lègue, après son décès, au prieuré d'Amel, tout ce qu'il possède à Olerey qui appartient à l'abbaye de Gorze.
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